Catherine Laborde malade : comment son mari gère le quotidien

Catherine Laborde

Catherine Laborde lutte contre la démence à corps de Lewy, une maladie neurodégénérative sévère qui partage des symptômes avec la maladie de Parkinson. Son époux, Thomas Stern, se trouve devant l’énorme responsabilité de l’assister jour après jour.

En 2018, Catherine Laborde a révélé souffrir d’un trouble neurodégénératif, initialement cru être la maladie de Parkinson. Cependant, elle a plus tard clarifié que son diagnostic était celui de la démence à corps de Lewy, identifiée en 1910. Cette affection se caractérise par une évolution progressive de troubles cognitifs, d’hallucinations, et de symptômes moteurs semblables à ceux de la maladie de Parkinson, tels que les tremblements.

La démence à corps de Lewy pose un défi non seulement pour la personne atteinte, mais également pour ses proches aidants. Vivant avec un malade qui ne peut rester seul ni être totalement indépendant, il est souvent indispensable qu’un proche prenne le rôle d’aidant. Pour Catherine Laborde, ce soutien inébranlable vient de son mari, Thomas Stern, avec qui elle a uni sa vie en 2013. Récemment, le couple s’est ouvert sur leur situation dans une entrevue vidéo avec Femme Actuelle, partagée sur Instagram.

Catherine Laborde et son mari parlent sans tabou de sa maladie, une démarche courageuse qui brise le silence. Malgré le diagnostic, Catherine a poursuivi ses activités pendant deux ans, masquant autant que possible les symptômes avant de se résoudre à quitter la scène publique.

Leur témoignage révèle les épreuves quotidiennes depuis le début de la maladie. « Ça ne me demande pas de courage, ça me demande de tenir, » déclare courageusement Catherine Laborde, soulignant la sévérité et l’impact impressionnant de la maladie sur les fonctions neurologiques, entraînant perte de mémoire immédiate, tremblements, et confusion spatiale.

Thomas Stern partage la réalité fluctuante de la maladie, évoquant une descente progressive dans les difficultés avant de remonter brièvement, une situation émotionnellement éprouvante. Catherine bénéficie de l’assistance constante de son mari pour les tâches quotidiennes, un rôle que de nombreux aidants partagent à travers le monde.

Catherine Laborde malade

« Bien sûr que j’ai envie de fuir… » avoue Thomas, révélant le poids de sa tâche et l’importance de soutenir les aidants face à leur charge émotionnelle et physique. Catherine, de son côté, partage ses craintes tout en trouvant du réconfort dans leur union, « Ce qui m’aide à tenir et à ne pas me résigner, c’est l’importance qu’on a d’être encore ensemble », déclare-t-elle.

Cet article témoigne de la réalité complexe vécue par Catherine Laborde et son mari, un quotidien marqué par l’amour, la persévérance, et une lutte continue contre la maladie. Leur histoire souligne l’importance de l’accompagnement et du soutien face à de telles épreuves, rappelant la valeur inestimable de la solidarité dans les moments les plus difficiles.

Face à cette épreuve, Thomas Stern exprime une honnêteté désarmante quant à ses propres combats internes. La réalité d’être l’aidant principal d’une personne atteinte d’une maladie aussi dévastatrice que la démence à corps de Lewy est loin d’être un chemin facile. Il souligne l’importance cruciale de reconnaître et de soutenir les millions d’aidants à travers le monde, qui, comme lui, font face quotidiennement à des défis émotionnels et physiques considérables.

Dans leur conversation intime, on perçoit un mélange de résilience, d’amour et d’une vulnérabilité partagée. Leur histoire n’est pas seulement celle de la lutte contre la maladie, mais aussi celle d’un couple déterminé à maintenir leur lien et à s’entraider malgré les circonstances. « Les colères, on les avale », confie Thomas, révélant la force et la persévérance nécessaires pour naviguer dans les hauts et les bas de la maladie.

Catherine Laborde, malgré les défis posés par sa condition, parle avec une lucidité et une sagesse qui inspirent. Elle reconnaît la peur de l’inconnu et la finitude de la vie, mais c’est son engagement envers son mari et la vie qu’ils partagent qui lui donne la force de continuer. « La peur, c’est l’approche de la fin, c’est une peur banale. Ce qui m’aide à tenir et à ne pas me résigner, c’est l’importance qu’on a d’être encore ensemble », affirme-t-elle, mettant en lumière l’importance de l’amour et du soutien mutuel.

Cette histoire intime et puissante de Catherine Laborde et Thomas Stern résonne bien au-delà de leur propre expérience. Elle met en évidence la réalité souvent invisible des maladies neurodégénératives et le fardeau qu’elles imposent non seulement aux personnes atteintes, mais aussi à leurs proches. En partageant ouvertement leur voyage, ils contribuent à briser le silence et à sensibiliser sur ces conditions, tout en mettant en avant l’importance du soutien communautaire et familial.

Leur témoignage est un rappel poignant que derrière chaque diagnostic, il y a des histoires de personnes réelles, luttant chaque jour pour maintenir leur dignité, leur amour et leur espoir face à des adversités indescriptibles. Catherine Laborde et Thomas Stern offrent un message d’espoir et de solidarité, montrant que même dans les épreuves les plus sombres, la lumière de l’amour et de la compréhension mutuelle peut briller à travers.

En conclusion, l’histoire de Catherine Laborde souligne l’importance vitale de l’empathie, de la patience et du soutien continu envers ceux qui sont confrontés à des maladies débilitantes. Elle nous rappelle également le rôle crucial des aidants, ces héros souvent non reconnus, qui méritent notre reconnaissance et notre aide. Cette bataille quotidienne, menée avec amour et détermination, est un témoignage puissant de la force de l’esprit humain et de la profondeur des liens qui nous unissent face à l’adversité.

Source : Mariefrance

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