Stromae en pleine tourmente, une danseuse balance sur ses conditions de travail, les révélations choc en exclusivité.
C’est l’un des grands événements musicaux du mois de mars : Stromae est de retour avec son album Multitude, sorti après une longue période d’absence.
Le retour de Stromae
Parmi ses nouvelles chansons qui passent déjà à la radio : Santé, qu’il a chantée en ouverture de la cérémonie des Victoires de la Musique 2022, puisqu’il en était le président d’honneur. L’Enfer, dévoilé au journal de 20 heures de TF1 sur sa dépression a également marqué les esprits. Sa prestation avait véritablement créé le buzz et permis d’évoquer le sujet du suicide chez les jeunes.
Stromae’s new song “Fils De Joie”is the sort of radical empathy we need. I am so glad he’s back with a profound album that touches on Mental heath, Misogyny, death, Racism etc. He is avant-garde. In this song he tells the story of being the son of a sex-worker. pic.twitter.com/tAboa2aOsH
— Kennedy Aliu (@kennedyaIiu) March 9, 2022
Une nouvelle chanson extraite de Multitude : Fils de joie, vient d’être dévoilée et le clip a été diffusé cette semaine sur les réseaux sociaux. Comme l’indique l’équipe de Stromae sur YouTube, la vidéo a été réalisée les 21 et 22 janvier en Belgique et produite par la société Abyssal. Mais les conditions de travail de cette séquence ne passent pas auprès d’un danseur et d’un figurant, mais aussi auprès de l’Union des artistes, une association culturelle belge.
Un danseur très remonté contre lui
Voir cette publication sur Instagram
Comme l’ont constaté les journalistes de la RTBF, le danseur avait dénoncé sur Facebook, le tournage en coulisses d’une durée de 5 jours contre un cachet de 150 euros, avant de dire : « On connaissait les jours de tournage, mais pas les jours de répétition.
Dans le monde de la musique, Stromae n’est pas «tout seul à être tout seul»
«Aujourd’hui, le sujet est pris au sérieux. Tellement que les artistes peuvent sauver des vies.»
✍️Par @Angele_chttps://t.co/3QBmL9OY2z
— Slate.fr (@Slatefr) March 14, 2022
Donc pour quelqu’un qui travaille – il y avait des professeurs, il y avait un peu de tout […] – c’était très compliqué de savoir comment s’organiser pour cette semaine. Au début, c’était un projet rémunéré et quand on a appris que c’était 150 euros pour les 5 jours, on était déjà un peu engagés dans le projet. Nous nous attendions à être payés. Pour moi, une rémunération est un contrat de travail, ce n’est pas un paiement. Si vous voulez offrir 150 euros pour un tel travail, c’est correct dans certains cas. Si le projet fait appel au volontariat, alors oui.
Voir cette publication sur Instagram
La RTBF donne également la parole à l’une des figurantes du clip, qui s’appelle Cécile. Elle ne se plaint pas des 60 euros d’indemnités perçues mais des conséquences du tournage sur sa santé : « Cela implique une grande disponibilité car nous devions être là dès 6 heures du matin et la journée se terminait vers 17 heures.
Stromae qui donne Blackpink en réf quand on lui dit KPOP et qui valide la prod de Teddy Park
MOUAHAHAHAHAHAHAHA
Le flex et la reconnaissance sont incroyable
— Tokyopa- Pimousse in your area 💕 (@Tokyopa2) March 13, 2022
Et cela, pendant deux jours. Le problème, c’est quand on se rend compte de ce que cela demande en termes de temps, de disponibilité, d’énergie, et dans ce cas, de condition physique, car le tournage a eu lieu en janvier et la température était d’un peu plus de 1°C mais donnait l’impression d’être à -2, sachant que nous restions sur place. Cela signifie que nous restons sur les scènes le temps que les caméras passent, comme public nous étions immobiles. C’était très dur « . Le tournage a eu lieu dans le parc du Cinquantenaire, situé près de Bruxelles.
Tournage du clip Fils de joie de Stromae : des repas indignes.
Voir cette publication sur Instagram
« 150 euros pour 5 jours, on vient ici dans des conditions qui ne sont pas des conditions financières dignes, ni même acceptables, un emploi artistique acceptable mais un simple défraiement », déclare Pierre Dherte, responsable de l’Union des artistes.
Il évoque également « quelques gaufres » en termes de repas sur une journée : » Tout cela ne rentre pas dans les normes réglementaires ».
Avant de terminer : » 30 euros par jour, on est bien en dessous du salaire journalier légal en vigueur…. C’est totalement inacceptable ».
Contacté par la RTBF, le directeur de la société de production Abyssal n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire. Cette affaire est une tache sur la réputation de Stromae.
Dans les semaines et mois à venir, People Act Magazine ne manquera pas de vous parler de l’actualité de Stromae. En effet, avec les multiples concerts et apparitions télévisées que l’artiste effectuera, nous aurons l’occasion de parler de ses performances.