Laeticia Hallyday pensait passer du bon temps en France avec Jalil Lespert. Mais la star a été hospitalisée d’urgence et son état de santé inquiète les médecins.
Depuis la mort de Johnny, Laeticia Hallyday tente de se reconstruire et se retrouve au milieu de conflits autour de l’héritage du chanteur. Pourtant, depuis plus d’un an, la star de 47 ans a retrouvé l’amour et semble plus heureuse que jamais avec Jalil Lespert. Si elle vit toujours à Los Angeles avec ses filles, elle n’hésite pas à faire des allers-retours en France.
Laeticia Hallyday à l’hôpital
La chanteuse, qui a du mal à rembourser les dettes de Johnny, pensait passer un moment romantique avec son compagnon à Paris. Mais lundi 21 mars, Laeticia Hallyday a été admise aux urgences en soins intensifs à l’hôpital américain de Neuilly, selon le magazine People Act.
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La mère de Jade et Joy souffrirait d’hypokaliémie, une diminution du potassium dans l’organisme provoquant une grande fatigue et des problèmes rénaux. Selon nos confrères, Laeticia Hallyday pourrait compter sur la présence de Jalil Lespert ainsi que de Françoise Thibaut, la mère de l’acteur.
25/03/22 Laeticia Hallyday hospitalisée : qu’est-ce que l’hypokaliémie, le trouble dont elle souffre ? https://t.co/cP7Z1MIvLj pic.twitter.com/4JW470tmBf
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Un repos pour Laeticia Hallyday à Marnes-la-Coquette
Laeticia Hallyday a été placée sous perfusion et est restée en observation pendant 24 heures à l’hôpital. Se sentant mieux, la célébrité a pu sortir et se repose désormais. Elle a décidé de se rendre dans sa maison de Marnes-la-Coquette, qu’elle vient de vendre.
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La veuve de Johnny Hallyday devra subir d’autres examens dans les prochains jours. Par ailleurs, elle devrait se rendre au CHU de l’Hérault ce vendredi 25 mars pour un rendez-vous médical, explique Closer. L’état de santé de la mère de Jade et Joy est suivi de près par de nombreux professionnels. Nul doute qu’elle sera très vite de retour en forme !
Nouvelle défaite de Laeticia Hallyday contre le fisc
Selon les avocats de Johnny, les 2,1 millions d’euros versés par la SARL Navajo à la SCI SLJ puis à Johnny étaient à chaque fois des prêts défiscalisés. Mais l’administration fiscale doutait de la réalité de ces prêts pour plusieurs raisons. Premièrement, la SCI SLJ a emprunté de l’argent à la SARL Navajo sans raison.
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Ensuite, les deux sociétés n’ont aucun lien commercial ou capitalistique. De plus, le taux de ces prêts était particulièrement avantageux : seulement 2,5 % par an, alors que les taux du marché de l’époque avoisinaient les 6 %. De plus, les prêts n’ont jamais été déclarés ni remboursés. Et de toute façon, la SCI SLJ n’était pas en mesure de rembourser les prêts, puisqu’elle ne percevait aucun revenu, le clan Hallyday ne lui payant pas de loyer.
Bref, les limiers de Bercy ont donc considéré que les revenus ont été empochés par Johnny, qui doit donc être taxé au taux de 15%. En outre, ils lui ont infligé des pénalités de 40 % pour manquement délibéré.
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Mécontent de ce redressement fiscal, Johnny l’a contesté en 2015. Dans un premier temps, le tribunal administratif de Paris lui a donné tort et a confirmé la pénalité. Mais les avocats du rockeur ont fait appel avec succès. En juin 2021, la cour administrative d’appel de Paris a annulé le redressement fiscal pour des raisons de forme.
Pour les juges d’appel, l’administration fiscale reprochait en effet à Johnny un abus de droit, mais ne l’avait pas explicitement indiqué au moment du redressement, et n’avait pas non plus appliqué la procédure prévue dans ce cas, procédure qui permet au contribuable de demander l’avis du comité de l’abus de droit fiscal, ce qui n’a pas été fait.
La veuve de Johnny Hallyday souffrirait d’une hypokaliémie, pour laquelle elle aurait du être hospitalisée en urgence. https://t.co/Co0Mzf6hRT
— Pourquoi Docteur (@Pourquoidocteur) March 25, 2022
Pour la Cour d’appel, l’administration fiscale a restitué aux opérations en cause la véritable portée que le couple Hallyday avait voulu leur donner et qui avait été dissimulée, dans le seul but d’éluder l’impôt. Elle a donc appliqué la procédure d’abus de droit sans accorder au couple Hallyday les garanties afférentes.
A l’époque, Pierre Pradié, l’avocat de Laeticia Hallyday, expliquait à Capital : il était en effet reproché à l’administration fiscale d’avoir commis un abus de droit caractérisé, c’est-à-dire sans le faire officiellement. Compte tenu du poids des sanctions appliquées, il est essentiel que le fisc applique effectivement les garanties procédurales, sous peine d’annulation des redressements.
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Mais la joie de Laeticia Hallyday est de courte durée. L’administration fiscale a fait appel devant le Conseil d’Etat, qui vient de lui donner raison. Pour la haute juridiction, la cour administrative d’appel de Paris a inexactement qualifié les faits, en jugeant que l’administration [fiscale] avait implicitement mis en œuvre la procédure de répression des abus de droit.
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— Capital (@MagazineCapital) March 25, 2022
Pour les juges du Palais Royal, l’administration [fiscale] se bornait à soutenir que les sommes versées par la SARL Navajo à la SCI SLJ, immédiatement appréhendées par M. Hallyday, devaient être considérées comme ayant été mises à la disposition de ce dernier par l’intermédiaire de la SCI SLJ et constituaient, jusqu’à preuve du contraire, des revenus distribués imposables entre ses mains.
L’affaire a donc été renvoyée devant la cour administrative d’appel. Le marathon juridique de Laeticia Hallyday n’est donc pas terminé.
Le Conseil d’État a également rejeté les recours contre deux autres redressements fiscaux concernant la SARL Navajo (11 millions d’euros) et la SARL Artistes et promotion (2,5 millions d’euros).
Contacté, l’avocat de Laeticia Hallyday, Pierre Pradié, n’a pas répondu.